Michael Matthys - Running in the dark

08/01/2010 > 13/02/2010

MICHAEL MATTHYS

Solitaire, Matthys, qui avoue travailler en musique, règle sa vie, ou vice-versa, sur ses dessins, tendus, qui l’occupent tout son temps, quand il ne donne pas ses cours à Florennes. L’occupent et le projettent dans un monde, des univers, qu’il revisite, pour les avoirs connus ou entrevus, plutôt que rêvés. Traits de mémoire, ses fusains, monumentaux, sont les réceptacles, lumineux sous l’opacité aveuglante, de visions anciennes, familiales, resurgies entre ciel et loup quand il court le soir pour se donner de l’allant, une vie saine. Scènes de groupes, de couples, d’individus mort-nés, d’enfants qui ne semblent pas sourire. Les dix œuvres aux cimaises ne respirent peut-être pas la joie, mais elles transpirent une densité, un vécu, une mémoire que rien n’estompe… puisqu’elles ont été.

Capter des instants, des vérités, des atmosphères, un moment : Michael n’a jamais été aussi près de sa vérité d’artiste libre. Un cadeau.

Extrait Roger Pierre Turine - la Libre Belgique